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Raymond Bonheur

Raymond Bonheur

1856 - 1934

Fils d’Auguste Bonheur et neveu de Rosa Bonheur.
Compositeur, il mit en musique les élégies d’André Gide, son grand ami.
Il comptait parmi ses amis et ses hôtes réguliers Claude Debussy, Ernest Chausson, Eugène Carrière, André Gide, Francis Jammes, Charles Guérin et surtout Albert Samain qui fut son hôte fraternel.
Dans un article intitulé " La maison des Bonheur ", dont la source nous est inconnue, on peut lire : "(...) Quand ses amis venaient le voir de Paris, Raymond Bonheur allait les chercher en cabriolet à la lointaine petite gare de La Verrière. Il faut lire le récit de ces promenades dans le joli petit ouvrage que Gide a consacré à son ami de jeunesse, après la mort de celui-ci.

Raymond Bonheur travaillait peu et lentement. Il livrait difficilement ses productions. On ne connaît surtout de lui que quelques mélodies sur des poèmes de James et sa musique de scène pour le "Polyphème" de Samain. Cette dernière oeuvre fut représentée pour la première fois au théâtre de l’oeuvre en 1904 et figure au répertoire de la Comédie Française.
Il a longtemps été question d’une partition en un acte, acceptée à l’Opéra-Comique, mais qui ne fut jamais mise en répétition. L’approche de l’homme était passionnante, mais point facile. Délicat et discret, l’âge venant, il ne cherchait pas les nouveaux visages. Il vivait avec ses souvenirs et ses fantômes, et ceux-ci pullulaient autours de lui !."

En 1900, Raymond Bonheur reçoit, son ami Albert Samain, qui, contagieux, doit quitter la maison familiale des Bonheur. Raymond, lui trouve alors une petite maison de cantonnier non loin de chez lui afin de pouvoir veiller sur son vieil ami.
C’est le 18 août 1900 qu’Albert Samain décède. Témoin de la grande amitié qui unissait Raymond Bonheur à Albert Samain, la présence de la toile peinte par Eugène Carrière intitulée " Samain sur son lit de mort ", dans sa chambre à coucher, jusqu’à son dernier jour.
Raymond Bonheur fut Conseiller Municipal à Magny-les-Hameaux.
Auguste Bonheur, Raymond Bonheur mais aussi Juliette Bonheur, soeur du précédent (1866-1926) sont enterrés dans le cimetiètre de Magny-les-Hameaux avec d’autres membres de la famille.

En 1973, la maison des Bonheur devient la nouvelle mairie de Magny-les-Hameaux. Dans les années 2000, elle sera très certainement dédiée aux arts.

Retrouvez quelques informations sur la sépulture de la famille dans le livret édité par la Ville intitulé "L'église Saint Germain de Paris, écrin des pierres tombales de Port-Royal des Champs"; Il est téléchargeable ou disponible en version papier dans les lieux publics de la Ville.